Le Cri
Edvard Munch
1893

Le Cri est une œuvre expressionniste de l'artiste norvégien Edvard Munch. Il existe cinq versions de l'œuvre dont une qui a été vendue par Sotheby's à New York pour un montant de 120 millions de dollars, ce qui en fait la cinquième oeuvre la plus chère vendue aux enchères. L'œuvre représente un homme emporté par une crise d'angoisse existentielle et est inspirée par une momie chachapoyas au musée d'Ethnographie du Trocadéro et par l'éruption du volcan Krakatoa. Le Cri a été volé à deux reprises, en 1994 et en 2004, et a fait l'objet de plusieurs détournements dans l'art, la littérature, la musique, les jeux vidéo et l'informatique.


Le tableau fait partie d'un cycle appelé « La Frise de la vie » comprenant d'une vingtaine de tableau et resté inachevé. Munch a exécuté cinq versions du tableau, dont les plus fameuses sont une tempera sur carton au musée Munch d'Oslo (de 83,52 cm de haut sur 66 cm de large), et une peinture à l'huile, tempera et pastel à la Galerie nationale d'Oslo (91 cm de haut sur 73,5 cm de large). Une troisième version appartient également au musée Munch. Une quatrième appartenait au milliardaire norvégien Petter Olsen, avant d'être vendue aux enchères à un acheteur anonyme, le 2 mai 2012, pour la somme record de 119,92 millions de dollars. Il dépasse donc le Nu au plateau de sculpteur de Picasso qui a été vendu 106,5 millions. La cinquième version est une lithographie réalisée en 1895 à Berlin.Selon Donald Olson, professeur d'astrophysique à l'université du Texas, ce coucher de soleil d'un rouge flamboyant était vraisemblablement provoqué par les cendres émises lors de l'éruption du volcan Krakatoa,. Le personnage présente une grande ressemblance avec plusieurs momies, dont une momie chachapoyas au visage figé dans la mort dans une position particulièrement expressive. Elle est découverte au cœur des Andes péruvienne en 1877 par des explorateurs français qui la ramèneront au Musée éthnographique de Paris,. Selon l'historien de l'art Robert Rosenblum,, Munch l'aurait aperçue lors de l'exposition universelle de Paris de 1889 et s'en serait inspiré pour peindre la première version de son tableau,. La même momie aurait aussi inspiré Paul Gauguin pour ses tableaux peints en 1889 La misère humaine et Ève bretonne